Le Congrès a pris une décision historique le 18 janvier dernier en adoptant à l’unanimité trois propositions de vœux concernant le statut du CBD (cannabidiol) et le développement d’une filière chanvre. Cette initiative marque un tournant potentiel pour l’industrie du cannabis en Calédonie, ouvrant la porte à des changements significatifs dans la réglementation et l’économie locale.
Le CBD et sa réglementation : Une évolution attendue
En ce moment, le CBD est encore classé comme un produit stupéfiant en Calédonie, une position désormais contestée au sein du Congrès. La cheffe du groupe Rassemblement, Virginie Ruffenach, souligne l’absence de risque de dépendance et d’effet nocif pour la santé associés au CBD, tel que reconnu par le Conseil constitutionnel. Le but est clair : retirer le CBD de la liste des stupéfiants et autoriser son importation, en particulier des produits conformes aux normes de l’Union européenne, qui garantissent un taux de THC inférieur à 0,3%.
Vers la création d’une filière chanvre locale
Le troisième vœu adopté par le Congrès concerne l’étude de la faisabilité d’une filière chanvre en Calédonie. Cette plante, connue pour ses multiples applications industrielles dans des domaines variés comme la construction, la cosmétique, le textile et l’alimentation animale, représente une opportunité économique majeure. Elle pourrait non seulement diversifier l’économie locale mais également créer des emplois.
L’adoption du Chanvre CBD
L’adoption unanime de ces trois vœux par le Congrès est un signe fort de l’intérêt croissant pour le secteur du CBD et du chanvre. Ces décisions pourraient non seulement transformer la perception et la réglementation du CBD en Calédonie, mais aussi stimuler une nouvelle dynamique économique autour de la filière chanvre. Il s’agit d’une avancée significative vers une approche plus moderne et bénéfique de ces produits, tant pour la santé publique que pour l’économie locale.